Comme elle en a la coutume, la femme de fer du Gouvernement Tshibala , la ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa ne se fatigue pas pour défendre à bras-le-corps l’image de son pays quant à la situation des droits de l’homme. Au cours de son périple à Genève, là où, il s’est tenu la réunion de la 38 ème session du Conseil du Conseil des droits de l’Homme , Marie-Ange Mushobekwa a tout d’abord remercié l’équipe d’experts internationaux pour la mission qu’elle a effectuée, mais tout en regrettant que ledit travail soit fait à la va vite. « Le Gouvernement congolais a soutenu énormément la résolution 35/33 votée à l’unanimité par le conseil des Nations-Unies aux Droits de l’Homme le 23 juin 2017 , pour permettre la manifestation de la vérité sur la situation du Kasaï. La RDC a aussi apporté sa totale coopération à l’équipe d’experts internationaux dans le déroulement de leur travail en leur facilitant l’accès à toutes les sources d’information » a t-elle souligné en précisant que la précipitation du travail d’experts internationaux sème un doute sur l’authenticité de certains éléments dans ces enquêtes. « L’équipe d’experts internationaux nommée par le Haut-Commissaire des Nations-Unies le 26 juillet 2017 ,n’a pu se déployer sur le terrain que six mois plus tard. Cela , non pas du fait des autorités congolaises, mais plutôt un problème logistique du système des Nations-Unies. Ce qui veut dire en clair qu’en réalité la collecte des renseignements ne s’est faite que pendant six mois au lieu de 12 mois tel que prévu par la résolution 35/33 » a-t-elle ajouté.
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Selon Marie-Ange Mushobekwa l’équipe d’experts n’a pas pu se rendre dans les provinces du Kasaï que deux fois , et cela pour de brefs séjours.
F. Kamanda