La ville est calme, ce matin depuis les hauteurs de cette ville en mouvement, les populations se réveillent pour passer une journée de mercredi normal alors quelques deux ou 3 membres des mouvements subversifs dits citoyens, tentent difficilement de faire passer leur idée anti constitutionnelle d’une transition sans kabila appelant à une ville morte à la quelle eux même ne croient même pas, mais il faut bien justifier les sous perçus depuis l’étranger.
À ma grande surprise je rencontre quelques jeunes qui viennent du marché acheter le mbuji qu’ils vont cuire à la façon d’ici. Je leur demande ce qu’ils pensent du calendrier. Ils me disent être satisfait de cette publication et se préparent à sanctionner particulièrement une personne qui leur a volé leurs voix. Cet élu devait normalement siéger ne dit l’un d’eux. Mais à notre grande surprise, il touche les avantages dus à son rang de député, grâce à nos voix, mais n’ose même pas nous défendre. Il se permet juste de multiplier des provocations. Et l’autre de renchérir, qu’il a compris qu’il n’aura plus droit de cité ici raison pour laquelle il a tenté une incursion forcée à lubumbashi mais qui a échoué.
Je constate donc que les populations d’ici sont éveillées et suivent au pas la politique du pays. Cet échange m’a permis de comprendre pourquoi Fatshi premier a autant peur des élections et souhaite un accès au pouvoir par petit chemin. Car sur le chemin des élections, ayant perdu la base de son père à cause de la posture, il risque d’être simple conseiller communal de limete.
« Ma mission à Mbuji Mayi se poursuivant, je vous l’étude des autres rencontres.»
